« Les remous cristallisent des co-incidences. », peut-on lire en quatrième de couverture du livre Gadjo-Migrandt publié en 2014. « Les remous cristallisent des co-incidences. » peut sonner comme un avertissement : attention, des co-incidences vont se cristalliser. Cela peut aussi tenir lieu de programme poétique : faisons des remous, il en ressortira toujours des coïncidences. Essayons d’en faire une méthode d’évocation, avec toute la force de liaison de la poésie est capable et, pendant une heure, remuons les souvenirs jusqu’à ce qu’il en ressorte des coïncidences. Comme le quatrième de couverture de Gadjo-Migrandt dit aussi : « Un acte dans la mémoire. Enact. Reenact. » : voilà donc une coïncidence organisée par Metaclassique avec la complicité de la Bibliothèque La Grange Fleuret : c’est au Salon Mahler que nous accueillons Patrick Beurard-Valdoye pour mieux entrer dans le dédale des lieux, ancrages et pérégrinations qui mettent Gustav Mahler en si bonne place dans l’arrière-pays musical de son écriture poétique. Une écriture riche en coïncidences historiques où nous allons pouvoir scruter les prolongations mahleriennes jusqu’au dadaïsme, au Black Mountain College, là où le mot « happening » a fait son apparition. Sachant qu’une figure vient faire trait d’union de Gustav Mahler jusqu’à John Cage, c’est le directeur du département musique du Black Moutain College et compositeur Stefan Wolpe.
Une émission produite par David Christoffel, co-animée et réalisée par Léonard Pauly.
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