Le genre du concerto se définit volontiers comme un dialogue entre un soliste et un orchestre. C’est donc un dialogue asymétrique entre un seul individu et un groupe. Il peut y avoir du soutien, de la solidarité ou encore de la défiance et de grandes tensions. Et si on peut aller jusqu’à y projeter des histoires, on peut facilement entendre de la surenchère, des incompréhensions, des conflits, des tentatives d’écrasement, d’apaisement et des recherches de consensus parfois trop tardives pour permettre une réelle réconciliation. Et puis, comme dans tous les scénarios, il y a des passages obligés, des moments attendus. Pas de concerto sans un moment où le soliste est absolument tout seul œuvre dans l’œuvre. Ce moment s’appelle la cadence et offre, au retour de l’orchestre, un instant de vérité sur l’état des relations entre le soliste et la masse de l’orchestre.
Pour cet épisode Revenir de Metaclassique, nous ne ferons rien d’autre que d’aller et venir sur ces moments, de revenir avec deux invités qui ont choisi les concertos qui jalonneront la discussion le chef d’orchestre compositeur et pianiste Clément Mao-Takacs, qui dirige le Sécession Orchestra. Parrain de l’émission (pour avoir participé à la première émission), il fera son retour dans ce numéro Revenir en compagnie du pianiste et consultant dans le secteur financier Antoine Moreau.
Une émission produite et réalisée par David Christoffel.
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