« l’homme qui, loué à outrance, n’a rien à dire est, qu’il le veuille ou non, un imposteur en position d’éternel porte-à-faux. » est l’une des réflexions du pianiste Andreï Vieru qui, dans un autre livre, écrit que « Celui qui, durant ses introspections, aspire sincèrement à se connaître risque de découvrir des vérités peu flatteuses pour lui. » et que : « La peur de faire de semblables découvertes justifie l’idée suivant laquelle la connaissance de soi serait impossible ». À force de digressions dans un Éloge de la vanité aux éditions Grasset et de l’essai Le gai Ecclésiaste publié au Seuil, Metaclassique a proposé au pianiste et philosophe Andreï Vieru de reprendre le fil de ses pensées sur la sincérité, l’orgueil, l’envie pour trouver un chemin qui fait quelques tours et détours dans le rapport qu’il entretient avec les figures de Bach, de Mozart ou même de Salieri.
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