
Il est certains instruments à cordes dont toutes les cordes ne sont pas directement manipulées par les instrumentistes et qui ne se donnent à entendre que “par sympathie”. La résonance d’une corde frappée ou frottée peut suffire à faire vibrer ces cordes dites “sympathiques” que l’on trouve sur des instruments comme la viole d’amour, le baryton ou encore le nyckelharpa. Volontiers associés à des moments émotionnels de tel ou tel opéra, les instruments à cordes sympathiques se sont attirés bien des… sympathisants : Johann Mattheson trouvait leur sonorité « languissante et tendre », Leopold Mozart « particulièrement charmante dans le silence du soir » et Hector Berlioz « séraphique ». Jusqu’à ce qu’une thèse soutenue en Sorbonne leur soit intégralement dédiée : une somme de 1306 pages que l’on doit à Louise Condi qui est l’invitée de ce Metaclassique “Sympathiser” auquel elle a voulu associer le multi-instrumentiste Colin Heller qui, au cours de cette émission, nous donnera à entendre certains de ces instruments : Une émission enregistrée à l’occasion de la Fête de la science, au Centre international de conférences de Sorbonne-Université, à l’invitation du Collegium Musicae.
Une émission conçue et animée par David Christoffel.
Podcast: Play in new window | Download