Metaclassique #116 – Métisser

De la relation entre Œdipe et sa mère à l’amour de Phèdre pour Hippolyte, l’opéra a mis en scène des amours incestueuses qui tendent le tissu dramatique jusqu’à des paroxysmes insurmontables ou sidérants. Parce qu’il touche à un tabou fondateur de la civilisation, on pourrait s’en tenir à une lecture autorisé de l’inceste, au risque de laisser dans un état inexplicable le fait que les œuvres lyriques se trouvent alors dans une situation très trouble, génériquement instable. Là où le désir s’emmêle dans la généalogie, il y a ce que Bruno Ducol appelle un métissage : au lieu de se tisser en harmonie, les liens familiaux se métissent. D’où le mystère de voir, dans son occurrence la plus consacrée, le mot métissage posé sur le fruit d’alliances au-dessus de tout soupçon de consanguinité.

De Mozart, il y a certes Mitridate dont l’épouse est convoité par les fils ; de Verdi, il y a Don Carlo qui coulait le parfait amour avec Elisabeth de Valois jusqu’à ce que leur amour devienne impossible quand son père Philippe II fait le projet de se marier avec… Elisabeth de Valois. Mais il y a alors un inceste si littéral qu’il pimente l’intrigue sans faire éclater le drame.  Au contraire, nous allons avec Bruno Ducol cherché, dans l’histoire de l’opéra, là où l’inceste tisse ou métisse le drame lyrique, à commencer par la figure d’Œdipe qui nous donnera l’occasion d’entendre un large extrait d’un entretien inédit réalisé il y a dix ans avec le philologue Jean Bollack.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.

Metaclassique #115 – Globaliser

En janvier 2021, les Grammy Awards ont remplacé la catégorie best world music album par la catégorie best global music album. Tout comme si la substitution d‘un terme par un autre pouvait suffire à liquider les soupçons de colonialisme induits par le mot « world ». L’Académie présente le mot « global » comme « plus pertinent, moderne et inclusif », comme s’il était en effet au-dessus de tout soupçon. Pour gagner en nuances dans les débats et en précision dans les descriptions, il faut peut-être remettre en cause le réflexe qui voudrait que tout ce qui relève du global fait de la mauvaise musique, comme si tout ce qui tient du local et du circuit court permettrait de faire de la musique forcément meilleure. Dans le dossier Globalisations esthétiques que publie la revue Multitudes, le philosophe Bastien Gallet cherche à relever les vertus musicales de vices de circulation de la musique et de ses procédés à l’échelle du monde. Pour compléter le tableau des effets musicaux de la globalisation, en plus des vices de circulation avec Bastien Gallet, nous parlerons diaspora chinoise et auto-tune, mais encore créolisation et iPod fatigué avec la musicologue et compositrice Marie-Hélène Bernard et le compositeur Jonathan Pontier pour un numéro « Globaliser » de Metaclassique enregistré dans l’espace musique de la bibliothèque publique d’information.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.

Metaclassique #114 – Atterrir

Il est des œuvres musicales qui voudraient nous interpeller sur la crise environnementale de plus en plus irréversible. Mais comme les très très gros titres des journaux qui annoncent que plusieurs centaines de scientifiques prévoient une catastrophe écologique sans précédent si le monde continue à s’affairer toujours aussi carboniquement, tout comme des très très gros titres et la communauté scientifique internationale n’arrivent pas à provoquer des changements de vie à la mesure des conséquences annoncées. Les puissantes fresques orchestrales apocalyptiques ou même les musiques au volume plus modeste qui se mettent en contact direct avec la nature ne semblent pas non plus amorcer des prises de conscience assez décisives pour changer le cours de ladite catastrophe.

Dans le livre Où atterrir ?, Bruno Latour ne parle pratiquement de musique. Sans doute parce qu’il ne s’en sent pas la compétence. Mais aussi parce qu’au-delà d’une ode nostalgique à la beauté de la planète ou une mise sous écoute de certains sons de la nature plus ou moins esthétisés, malgré les hymnes à la Terre et les audio-naturalismes, l’identification de ce que pourrait être une « musique d’atterrissage » reste encore un impensé. Pour essayer de définir à quoi pourrait ressembler la bande-son de la situation écologique dans laquelle nous nous trouvons, nous recevons Bruno Latour et le sociologue de la musique Antoine Hennion.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.

Metaclassique #113 – Claironner

Il peut paraître étrange que le mot de « sirène » qui désignait les créatures légendaires mi-femme mi-poisson au chant envoûtant, soit maintenant aussi utilisé pour désigner les appareils de grande puissance sonore qui serve à alerter la population d’un bombardement, d’une attaque ou de quelque danger. À moins que l’étrange homonymie soit en fait significative : sans doute que le charme du chant des sirènes, parce qu’il appelle une somnolence délicieuse, annonce lui aussi un danger aussi brûlant que la sirène des pompiers. Dans le Traité des sirènes, Philippe Beck prévient que les « Sirènes ne disent que cela, probablement : « Viens à la révélation de la vérité des liens, appelée Harmonie, et tu te sentiras délié, libre dans l’espace commun. » » En prétendant soulager une tragédie, les sirènes pourraient bien l’aggraver. S’il y a des musiques qui cajolent pendant que d’autres veulent donner cœur à l’ouvrage et fleur au fusil, ce sont peut-être les deux faces d’une même maldonne musicale. D’ailleurs, ce Traité des sirènes fait suite à un essai, La Berceuse et le Clairon, où Philippe Beck reprend l’adage : « La musique adoucit les mœurs » pour le prolonger : « La musique adoucit les mœurs qu’elle prépare à la guerre. » Philippe Beck est l’invité unique de ce numéro « Claironner » de Metaclassique.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.

Metaclassique #112 – Mensualiser

« En mars, quand il tonne, chacun s’en étonne. » ; « avril fait la fleur, mai en a l’honneur » : sur les douze mois de l’année, se pose des dictons météorologiques souvent, presque moralisateurs quelquefois. Comme les douze mois de l’année ont des réputations variables, il y a même des statistiques : le mois de novembre est célèbre comme le mois le plus déprimant de l’année pour 24% des français, alors que c’est le mois de février qui est tenu pour le plus de démoralisant pour 14%. À force d’appeler des jeux d’associations d’idées, d’humeurs, de sentiments, les douze mois de l’année peuvent donner envie de réinventer de nouveaux proverbes ou de générer des questions existentielles : comment réconcilier les juilletistes et les aoûtiens ? y a-t-il des mois plus honnêtes que d’autres ? Autant de questions qui peuvent résonner à l’écoute du cycle Les Saisons pour lequel Tchaïkovsky a composé 12 partitions pour piano qui portent chacun le nom d’un mois de l’année. Douze partitions que le Trio Zadig a enregistrées et dont nous allons égrener chacune des étapes en digressant de variations de dictons en questions et débats mensualisés avec le violoniste Boris Borgolotto et le violoncelliste Marc Girard Garcia.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.

Metaclassique #111 – Mirer

Dans un best-seller de développement personnel intitulé La Méthode du Miroir, l’américaine Louise Hay érige le miroir comme un outil très pratique pour se dire des gratitudes à soi-même et, ce faisant, prendre en confiance en soi, aller plus loin qu’on n’avait jusque-là imaginer jusqu’à, ainsi de suite, devenir une version améliorée de soi-même. Devant le miroir d’une loge, avant l’entrée en scène, le pianiste peut se prêter à des introspections moins certaines de leur efficacité, peut-être pas moins méthodiques, mais sûrement pas aussi stratégiques. Et quand on joue à relier les miroirs entre eux, on pourrait voir que la main droite et la main gauche peuvent se poser en miroir l’une de l’autre sur le clavier, mais n’ont aucun intérêt à se confondre – l’anatomie du pianiste sur scène étant, depuis maintenant deux siècles, d’une asymétrie qui prête à tous les effets miroirs. Ceux-là sont devenus plus explicites et sources de jeux poétiques quand le pianiste Alexandre Tharaud a demandé au compositeur et dramaturge Jacques Rebotier de lui composer un spectacle, puis un concerto. Alexandre Tharaud et Jacques Rebotier sont les invités de ce 111è numéro de Metaclassique.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.

Metaclassique #110 – Mouiller

Entre la harpe et la guitare, la différence est qu’on pince les cordes de la première alors qu’on gratte celle de la second. Même si rien n’empêche en soi de pincer les cordes d’une guitare, de gratter les cordes d’une harpe ou encore de les frapper comme les cordes d’un cymbalum. Les typologies d’instruments restent tout de même attachées à des gestes : on souffle dans les instruments à vents, tandis qu’on tape les instruments à percussion. Et puis, il y a un instrument dont l’histoire et la réputation sont restées associées à l’étrangeté : l’harmonica de verre, que l’on frotte, que l’on fait vibrer et pour lequel on doit, avant tout : se mouiller les doigts.

Il pourrait alors y avoir un paradoxe : si le « doigt mouillé » est célèbre pour offrir une thermométrie aussi approximative qu’un pifomètre, c’est dans un contexte très scientifique qu’au 18è siècle, s’est développé l’intérêt pour un instrument qui se joue les doigts mouillés : l’harmonica de verre, développé par un scientifique, Benjamin Franklin, qui était aussi respecté pour ses succès diplomatiques. Tant est si bien que, pour faire une histoire de la musique aux doigts mouillés, il fallait cumuler un intérêt pour l’histoire de la musique, mais aussi l’histoire des sciences, mais encore, une histoire sociale genrée où le destin des femmes musiciennes est tellement dissocié de celui des hommes. C’est ce qu’a fait notre invité, Mélanie Traversier, dans un essai paru aux éditions du Seuil : L’harmonica de verre et Miss Davies.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.

Metaclassique #109 – Rattraper

En 1951, dans Les origines du totalitarisme, Hannah Arendt a défini le totalitarisme comme une politisation absolue de la société, un monde où tout est politique. La définition est si claire qu’elle est devenue un critère infernal : là où tout est politique, il y a donc totalitarisme. Le critère est alors si net qu’il peut même être manipulé à l’envie par les dictateurs qui n’ont plus qu’à garantir la liberté aux artistes de faire de l’art apolitique pour montrer, à travers leurs œuvres, la preuve qu’ils ne sont pas si totalement tyranniques. Dans le cas de la dictature franquiste en Espagne, les historiens de la musique retiennent l’image d’une vie musicale au ralenti. Mais en y regardant de plus près, il y a eu beaucoup d’activités musicales en Espagne : dans les années 50 et 60, des compositeurs qui ne se sont jamais défini comme franquistes ont tout de même pu travailler sous le régime de Franco et conquérir une reconnaissance internationale. Mais si, dans un régime totalitaire, tout est politique : est-ce que cette course à la reconnaissance doit être entendue comme une stratégie de contournement de la dictature ? À la suite de la génération de Manuel de Falla et Joaquin Rodrigo, des compositeurs nés autour de 1930, s’appellent Luis de Pablo, Cristobal Hallfter ou encore Juan Hidalgo : ils vont à Darmstadt, à Paris, défendent les tendances majoritaires de la musique occidentale savante du 20ème siècle : le dodécaphonisme, la musique électroacoustique comme autant de gages de modernité, d’universalisme, de manières de rattraper ce qui serait donc un retard de la musique espagnole sur la marche d’un monde qui veut se promouvoir en progrès. Pendant ce temps, face à des œuvres d’art contemporain qu’on lui présente comme révolutionnaire, Franco dit un jour : « Tant que les révolutions ressemblent à cela… », une phrase qui est devenue le titre du livre que notre invité, Igor Contreras, a publié aux éditions horizonsd’attente. Avec la partition de Jean-Noël von der Weid.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.

Metaclassique #108 – Mordre

Sorte de quadrille, la Tarentelle est une danse qui doit son nom à sa région d’origine, la Tarente, à moins qu’elle n’ait d’abord pris le nom de la tarentule, l’araignée dont la morsure est sensée pouvoir se conjurer par la danse de la tarentelle. En 1641, l’érudit Athanasius Kircher avait fait une typologie des tarentelles faite pour coïncider avec les types d’araignées, non parce que telle araignée faisait telle piqûre dont on espérait venir à bout avec telle ou telle danse conçue exprès, mais sans doute plutôt parce que, préventivement, on cherchait une danse capable de plaire à l’araignée… Et quand la médecine s’est mêlée au débat, on a même trouvé encore plus de types d’avis sur la question que de types d’araignées. Il y avait ceux qui pensaient que la morsure était venimeuse, pas toujours d’accord avec ceux qui pensaient que seule la musique la plus adaptée permettait d’en guérir. Sans compter ceux qui savaient bien que la morsure n’était pas vraiment dangereuse – puisque, si le venin était vraiment mortel, le fait de danser accélérerait sa propagation dans le corps. Mais au lieu d’un débat plus ou moins thérapeutique, ce qui lie tarentule et tarentulé se répand davantage dans un débat entre le mordu et lui-même. Leonard de Vinci disait : « La morsure de la tarentule fixe l’homme dans son propos, c’est-à-dire dans la disposition d’esprit où il se trouvait quand il a été mordu ». Dans ce numéro de Metaclassique, nous écouterons des extraits d’un entretien donné à La Radio Parfaite par la musicologue Juliana Pimentel qui a consacré une thèse aux tarentelles écrites en France, au 19ème siècle, pour le piano et nous échangerons avec la poète Suzanne Doppelt qui parle de la tarentelle comme d’« une ghost dance qui garde enfoui le secret de son geste muet », dans un livre meta donna paru aux éditions POL, qu’elle a commencé à écrire en regardant Taranta, un film ethnographique réalisé par Gianfranco Mingozzi en 1962, où l’on peut voir le rituel tarentiste dans les Pouilles.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.

Metaclassique #107 – Légitimer

Selon que l’auditeur de musique est appelé « mélomane », « amateur », « fan » ou encore « féru de musique », est-ce qu’il écoute un genre plus ou moins valeureux socialement ? Même si l’éclectisme généralisé fait comme si tous les genres étaient légitimes et tout le monde pouvait – voire devait – écouter de tout, il reste que le mot « mélomane » est bienvenu et très courant quand on parle d’un genre éminemment légitime comme la musique classique, là où le mot « fan » passe pour plus inapproprié, comme s’il connotait une musique moins consacrée comme légitime. Et justement parce qu’elles sont discutables et parce que ces représentations sociales s’attachent à telle ou telle manière de nommer ceux qui écoutent la musique, ce numéro de Metaclassique veut prolonger les questionnements ouverts par la théorie de la légitimité culturelle héritée de Pierre Bourdieu, en invitant deux chercheurs : la psycho-sociologue Elise Wong qui prépare une thèse sur l’image sociale des auditeurs de musique classique et, pour commencer, le sociologue Wenceslas Lizé qui, à propos de ces manières de qualifier les auditeurs selon les genres qu’ils écoutent, a enquêté sur les liens entre légitimité et appellations, en se demandant : peut-on être « fan » d’un genre légitime ? Autrement dit, est-ce que la légitimité d’un genre interdit – ou, du moins, appelle une certaine réserve à – employer un vocable qui connote l’idolâtrie ?

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.

Metaclassique #106 – Annoter

Attendant son entrée pendant que jouent les trombones (indiqués sur sa partition), un flûtiste caricature son collègue tromboniste en action.

Sur la partition de certains Préludes, Scriabine écrivait « Douloureux déchirant ». Alors que l’interprète peut être tenté d’y voir une indication de jeu et s’en saisir comme une demande du compositeur à donner à l’exécution de telle page des accents douloureux et déchirants, ces annotations peuvent rester à l’état de témoignage d’un état d’esprit. Au lieu d’être un seul document utilitaire qui permet à un interprète de retrouver les notes, les nuances, les indications du compositeur, la partition est donc un support qui s’annote. Clarinettiste à l’orchestre de l’opéra de Paris, Jean-Noël Crocq a publié Fosse notes, un livre album qui recueille des partitions où l’on peut lire des fragments de correspondance entre les musiciens de l’opéra directement sur leurs partitions, jusqu’à des considérations esthétiques sur la valeur morale de l’art lyrique. En dialogue avec Jean-Noël Crocq, nous accueillons deux compositeurs : Colin Roche et Frédéric Mathevet qui, l’un et l’autre, développent des rapports à la composition om la partition s’élabore poétiquement, plastiquement, et redistribue le temps musical en amont de la seule production du son. Plus que d’alimenter leurs processus créatifs, cette écriture investit le travail poétique de la partition en lieu et place de production musicale, au point qu’ils viennent de fonder la revue Documents où, solidairement, la musique se réfléchit par ces confections documentaires et s’y déploie.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.

Metaclassique #105 – Colorer

Dans un ouvrage sur la chromatique daté de 1786, L. Hoffmann rapportait le cas d’un Suisse, magistrat et peintre, qui colorait les sons des instruments : le son du violoncelle lui apparaissait indigo bleu, celui de la clarinette, jaune, la trompette rouge clair et le hautbois rose. Un peu plus d’un siècle plus tard, en 1898, Jean Clavière évoquait la synesthésie avec une hésitation terminologique riche en possibilités : il reconnaissait que l’audition colorée pouvait s’appeler hyperchromatopsie ou bien phonopsie ou encore pseudo-chromoesthésie. Là où on a commençait à impliquer le préfixe pseudo, c’est quand on a commencé à soupçonner que les phénomènes de synesthésie relevait donc du domaine des hallucinations. Dans un ouvrage entièrement consacré à l’audition colorée, de 1890, Ferdinand Suarez de Mendoza parle de « pseudo-protesthésie » pour désigner les « pseudo-sensations secondaires visuelles », mais encore de « pseudo-acouesthésie » pour les « pseudo-sensations secondaires acoustiques » et même de pseudo-gousesthésie » pour les « pseudo-sensations secondaires gustatives ». Là où les neurosciences du 21ème siècle ne classent plus tant les synesthésies par sens que par type de relation entre l’expérience et l’inducteur, selon qu’elle est additive, arbitraire, automatique, involontaire ou idiosyncrasique (Ruiz, 2014).

Pour creuser les effets de ces synesthésie sur la conception de la musique et la création musicale, Metaclassique est cette semaine installé dans les espaces musicaux de la Bibliothèque publique d’information, avec : la musicologue Violaine Anger qui signe aux éditions Delatour, l’essai Voir le son, la philosophe Antonia Soulez qui fait paraître – aux éditions Delatour également –, Les philosophes et le son et, tout d’abord, Corinna Gepner, qui a consacré une monographie au Père Castel aux éditions Honoré Champion, inventeur d’un clavecin oculaire qui sert de point de départ ou de pierre angulaire ou de clé de voûte dans les histoires des synesthésies musicales qui a d’abord en se posant en rival aux théories de Rameau.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.