Se demander si toutes les musiques ne sont pas soporifiques, c’est tout de suite répondre que : non. Se demander si toutes les musiques peuvent faire rêver, c’est d’office se dire : oui, forcément ! Mais si on est d’accord pour dire que les musiques peuvent faire rêver, peut-on s’entendre sur ce à quoi telle ou telle sonate fait rêver ? Chacun peut toujours se faire son film. Et si Untel fait son rêve tout seul dans son coin, il devra aller lui-même fouiller dans son for intérieur ce que ses rêves peuvent lui dire. Encore faut-il que les rêves veuillent dire quelque chose. Peut-être ne sont-ils que des images flottantes sans rapport les unes avec les autres, sans rapport même avec la vie du rêveur. Et c’est peut-être à ce moment-là qu’ils auraient quelque chose à voir avec la musique.
Comme il peut y avoir beaucoup à se demander sur la signification des rêves et ce que la musique peut venir exciter – ou non – contenir à leur sujet, nous recevons cette semaine dans Métaclassique trois invités :
– l’historienne des rêves qui a signé Jacqueline Carroy qui a signé Nuits savantes aux éditions de l’EHESS),
– la musicologue Elisabeth Brisson qui vient de publier Alban Berg au miroir de ses œuvres aux éditions Aedam Musicae
– et le philosophe de la musique Santiago Espinosa dont les ouvrages expliquent que la musique est inexpressive.
C’est la première fois, l’émission Métaclassique est enregistrée en public, à la Bpi, la Bibliothèque publique d’information.
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